Travail en horaires décalés : Comment préserver sa santé
De plus en plus d'entreprises se concentrent sur l'amélioration de la qualité de vie au travail / QVT. Et pour cause, plusieurs piliers clés façonnent aujourd’hui des environnements de travail plus sains : L’environnement de travail, la relation à l’organisation, l’articulation vie pro / vie perso, les préoccupations en matière de bien-être mental, évolution des modes de travail, Enjeux de durabilité et de responsabilité sociale, et la réduction des Risques pour la Santé et la Sécurité…
l'Organisation internationale du travail commémore la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail ce dimanche 28 avril ! Nos spécialistes en profitent pour rappeler à tous les employeurs qu'ils doivent veiller à la santé et à la sécurité des travailleurs. Que ce soit en mettant en place des actions de prévention, d’information et de formation.
Nous accompagnons les entreprises concernées par le travail de nuit ou en rythmes décalés qui souhaitent limiter l’impact de ces rythmes sur les organismes, réduire les accidents et offrir de meilleures conditions de travail.
Nos modes de vie sont de plus en plus en contradiction avec nos besoins physiologiques. Nous ne pouvons pas vivre sans dormir.
Nous savons que le sommeil est primordial à notre santé. Mais dans le cas du travail de nuit, il est vrai que de nombreuses idées reçues persistent…
Démystifions ensemble 5 idées reçues sur le travail de nuit et le sommeil.
Idée reçue 1 : Le sommeil de jour est moins réparateur que le sommeil de nuit.
Notre réponse : D'un point de vue physiologique, nous sommes programmés pour dormir le soir et être en activité le jour. C'est le rythme circadien. Bien que le sommeil de nuit soit généralement considéré comme plus naturel pour l'homme (du fait qu’il soit profond et donc réparateur,), le sommeil de jour peut être tout aussi réparateur, à condition de respecter une bonne hygiène de sommeil, notamment en créant un environnement propice au repos : Diminution de la luminosité, Protection des nuisances sonores, éviter d’utiliser son téléphone….) et surtout, en maintenant une certaine régularité dans les horaires de repos.
Idée reçue 2 : Les personnes qui travaillent la nuit sont moins socialement actives.
Notre réponse : Il est prouvé que le travail de nuit :
Il est vrai qu’il peut être compliqué d’avoir une vie sociale fonctionnelle lorsque nous travaillons en horaires décalés. Mais nos interactions sociales peuvent simplement se passer à des moments différents de la journée ? Il ne s’agit finalement que d’un ajustement et une acceptation à ces rythmes atypiques.
Idée reçue 3 : Les travailleurs de nuit souffrent tous de troubles du sommeil.
Notre réponse : Répercussions mineurs ou majeurs, ce n’est pas forcément vrai pour tous. Certains profils vivent très bien les horaires décalés…Mais la vaste majorité des travailleurs souffrent en effet de troubles du sommeil. (ils dorment d’ailleurs en moyenne 1,5 à 2 heures de moins qu’un travailleur de jour). Difficultés d’endormissement, réveils fréquents ou précoces, sensation de ne pas être reposé. Somnolence… En plus des problèmes de sommeil, des études ont démontré que les travailleurs de nuit souffrent plus fréquemment de troubles digestifs et cardiovasculaires, d’obésité et d’une mauvaise alimentation.
Idée reçue 4 : Le café est le meilleur remède pour rester éveillé pendant la nuit.
Notre réponse : Les effets stimulants du café peuvent commencer 15 à 30 minutes après l'ingestion et durer un certain nombre d'heures mais la caféine ne compense pas un manque de sommeil. Et peut même perturber le sommeil (si elle est consommée en excès (plus de 3 à 4 cafés par jour) ou consommé après 16h…)
Idée reçue 5 : Les personnes qui travaillent la nuit ont tous des horaires de sommeil irréguliers.
Notre réponse : Bien que cela puisse être vrai pour certains travailleurs de nuit, beaucoup d'entre eux établissent des routines de sommeil régulières pour maintenir leur bien-être et leur performance au travail. L'importance d'une hygiène de sommeil constante est tout aussi valable pour les travailleurs de nuit que pour ceux qui travaillent pendant la journée.
Tout repose 😉 sur la mise en place des bonnes pratiques pour favoriser un repos assez récupérateur pour préserver sa santé.